Une lueur dans la nuit

La vie s’inscrit dans un espace physique et dans un espace temps. Naviguant entre ces deux espaces, se trouve le tissu de nos relations familiales, amicales, professionnelles, sportives, associatives, spirituelles ou d’autres encore. Notre liberté s’exerce dans le choix du déplacement et dans le choix de l’usage du temps que nous faisons. Quelle est la bonne façon d’user de notre temps quand nous ne sommes plus libres de nous déplacer dans l’espace physique ? Voilà la question une nouvelle fois posée avec ce couvre feu post deuxième confinement.

Confinement – Liberté – Couvre feu – Re-confinement – Re-Couvre-feu – Liberté éphémère des 25 et 31 décembre – Couvre feu encore, et qui sait ce qui sera décidé ensuite.

Gouverner par la peur est facile, surtout quand la peur est suscitée par la peur ultime, celle de mourir sans espérance et fait voir en chaque individu un potentiel criminel qui pourrait vous transmettre le virus mortel.

En regardant les faits, il est difficile de trouver la logique qui a conduit à limiter les messes quel que soit le bâtiment, cathédrale ou chapelle, à 30 participants quand « et en même temps » on sait que 698 personnes peuvent tenir dans une rame de métro ou 150 dans un autobus articulé ; difficile de trouver la logique des mariages à 6 personnes à la mairie et des inhumations à 30 personnes ; difficile de comprendre pourquoi ouvrir des stations de ski mais par leurs équipements ; difficile de comprendre ce qui a conduit au choix des commerces essentiels et à ceux qui ne l’étaient pas ; difficile de comprendre malgré tout l’argent qui est mis à disposition des entreprises à travers les PGE (prêts garantis par l’Etat) le choix d’interdire l’ouverture des restaurants, des lieux de culture, théâtres ou autres alors que tant d’entrepreneurs ont mis en place un respect strict des barrières sanitaires ; difficile de comprendre le choix de voir condamnés de nombreux secteurs d’activité quand des entrepreneurs ont investi leur vie dans un projet professionnel, qui n’est pas qu’une affaire d’argent, mais qui est la motivation intrinsèque de leur vie ; difficile de comprendre…

Il est tout aussi difficile de comprendre pourquoi les casseurs qui saccagent les villes et les commerces ne sont pas arrêtés et que « en même temps » les policiers attaqués, vilipendés sont très peu défendus par les médias ; pourquoi on contrôle les autorisations de sorties pendant le confinement pour des gens ordinaires quand on laisse libres les casseurs « connus défavorablement des services de police », c’est si facile de faire pression sur les faibles plutôt que sur les forts ; pourquoi le gouvernement entend limiter la liberté des familles à enseigner leurs enfants par elles-mêmes, quand il s’agit de dénoncer des dérives radicales sans les nommer précisément et qu’il a imposé l’école à la maison le temps du premier confinement ; pourquoi ces obsessions anti-vie, anti-famille, anti-liberté ?

Voici le temps de l’Avent, qui nous promet une lumière sur le monde. Plus on est dans la nuit, plus la lumière même petite prend de valeur, de reflet, de brillance. Une fenêtre allumée se distingue d’une montagne à l’autre. Une bougie dans le noir se voit à des kilomètres. Aujourd’hui, il fait noir, sans que nous sachions combien de temps encore nous serons dans le noir. La lumière est là. A nous de la voir.

Joyeux Noël !

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