Sommes-nous vernis ou vert de peur ? Vertige qui nous guette à trop chercher à comprendre le monde d’aujourd’hui. Vérité pourtant que cette société fractionnée en de multiples groupes prêts à s’affronter. Le vers est partout, dans la couleur et dans le fruit et le verre est à moitié plein ou à moitié vide, selon que l’on a la tête à l’envers ou pas. Quel univers !
Un peu d’humour pour alléger des sujets trop sérieux…
L’année 2019 s’est achevée dans une grande confusion de grèves bloquant tout le pays, rendant la vie impossible à des millions de personnes, obligées de trouver chaque jour un système D pour aller travailler. N’oublions pas les gilets jaunes, nés en 2018 dans les provinces de France en rupture avec la technocratie parisienne, pour dénoncer une limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes, malheureusement débordés par des blacks blocs qui ont déversé violences et pillages.
L’année 2020 a ouvert la porte à une crise sanitaire sans précédent, causée par un virus d’envergure, rendant obligatoire un confinement et forçant l’économie à un arrêt brutal. La crise économique n’est pas encore arrivée, l’oxygène donné par l’Etat faisant pour l’instant illusion. Ce serait bien de ne pas arriver aux soins palliatifs.
A l’envers de toute logique rationnelle cartésienne, qui pourtant caractérise le peuple français, la centrale nucléaire de Fessenheim a été fermée alors que l’Allemagne avait ouvert le mois précédent une centrale à charbon. Les écolos-trotskistes-pastèques, ceux qui sont verts dehors et rouges dedans, ont gagné. C’est une décision irréversible absurde, qui ne fera qu’augmenter la quantité de CO2 émise. Un désastre.
Ce début d’année a aussi vu des élections municipales en demi-teinte, plutôt mi-vert. Les électeurs ont ouvertement montré leur désintérêt pour cette élection de proximité qui concerne pourtant directement leur quotidien. « Et en même temps », ils n’ont pas été aidés par des consignes versatiles. Le résultat final n’est pas si vert, puisque sur les 454 villes de plus de 20 000 habitants, seulement 12 villes ont été gagnées par EELV que l’effet loupe des médias a mis en avant comme un vert galant.
Le nouveau gouvernement va-t-il poursuivre le lent sabordage vertical de l’humanité en faisant passer la loi dite de bio-éthique, qui n’est ni bio, ni éthique, et qui pourtant n’est pas la priorité, sauf peut-être au regard des sommes colossales lorgnées par les entreprises de ce secteur bien lucratif ? Le respect d’autrui, la défense du plus faible, la dignité de l’homme, ces valeurs qui sont la colonne vertébrale de la société ont été dissoutes par un lent poison, comme un vermifuge toxique.
La famille, cellule de base de la société, adossée à la commune, cellule de base de la démocratie, est vilipendée par le bec-verseur de la haine des média-crates. La France est fracturée de toutes parts, des groupuscules veulent réinventer son histoire, sa vie, son oeuvre. Les idées sont renversées au profit d’adversaires minoritaires dont l’ambition de renversement est vertigineuse.
La véritable écologie, la vraie, est celle qui est défendue par les conservateurs; conservateurs de la culture, du littoral, des paysages de nos campagnes, de la démocratie, de la mémoire, des musées, des arts et traditions populaires. Le vers de l’oubli de nos origines et de notre Histoire est entré dans le coeur de notre civilisation malmenée par des extrémistes. La France peut et doit retrouver le « bon sens paysan » du temps d’avant, cet axe vertical qui lie l’homme à la terre.
Ainsi va la vie. Chacun a une part de responsabilité face aux groupes hyper-communautaristes, qu’ils soient verts, noirs, blancs, ou de toute autre couleur ou nuance, qui veulent imposer à ceux qui ne sont pas eux, autant leurs diktats idéologiques que leur aversion ou leurs bouleversements.
Pour que le mal triomphe, seule suffit l’inaction des hommes de bien. Edmond Burke – déjà au 18ème siècle