Depuis octobre, la France se croyait tranquille.
Dormez, braves gens.
Et vendredi dernier, c’est reparti.

Reparti pour la condamnation officielle d’un « acte odieux », avec le « padamalgame » en bandoulière, les bougies, les fleurs, et les blablabla et les blabla et les bla.
Heureusement, l’hommage national a montré l’unité de la France et la prise de conscience de ce qu’est « donner sa vie » pour défendre son pays, ses concitoyens.

Mais qui osera dire la réalité telle qu’elle est, que les auteurs de ces crimes ont une haine profonde de la France, de son histoire et de son peuple, que ces terroristes veulent la destruction de la société occidentale pour imposer le totalitarisme islamique ?

Tout est confus.
Les valeurs sont renversées.
Les terroristes croient devenir martyrs en mourant après avoir tué des innocents, alors qu’un martyr est quelqu’un qui accepte de mourir, d’être tué pour l’amour de Dieu, l’amour des autres comme Arnaud Beltrame. Le don de soi du martyr n’a pas de commune mesure avec la mort volontaire du terroriste.

L’appel, la semaine dernière, de 100 intellectuels contre le « séparatisme islamiste » paru dans le Figaro tombait bien. Lire l’article.

Ce point de vue sur l’intégrisme islamiste n’est pas une vue de l’esprit. Pourquoi le gouvernement reste-t-il dans une attitude d’immobilisme comme le précédent ? A t-il un intérêt pour ne pas lutter contre ce chaos ? Quand va-t-il passer des mots et des discours aux actes ?

Tout ramener à une question de racisme est confortable et complètement erroné.

« En mêlant ainsi les questions d’immigration, de crise des réfugiés ou de «racisme» avec celle du totalitarisme islamiste, en assimilant la critique de l’islam à la haine envers les musulmans, les islamistes institutionnels et leurs alliés d’extrême-gauche sont parvenus à faire passer toute critique de l’islam et toute dénonciation de l’islamisme pour un racisme envers les immigrés musulmans et la civilisation musulmane. » Alexandre Del Valle
Lire l’article.

Et vous pouvez lire aussi Jeannette Bougrab, Malika Sorel, et d’autres.

La suppression de la double nationalité est possible par la loi, la mettre en pratique serait déjà un signe. L’une des raisons pour être déchu de la nationalité française est « condamnation pour un crime ou un délit constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou un acte de terrorisme ». Cela est possible si les faits reprochés ont été commis avant l’acquisition de la nationalité française ou dans les 15 ans suivant cette acquisition dans le cas d’atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou acte de terrorisme. En savoir plus sur le site de l’Etat français.

Quant aux français partis faire le Djihad en Syrie, il semblerait naturel qu’ils soient jugés là où ils ont commis leurs actes de terrorisme.