Il ne reste plus que 69 jours pour donner notre avis sur le site des états généraux de la bioéthique.
Ce délai court, voire très court, s’explique par le temps nécessaire pour réaliser la synthèse, qu’encore aujourd’hui, nous imaginons et souhaitons sincère. Le contenu est large, très large, beaucoup plus large que le simple débat de la loi Taubira. Le thème général annoncé d’emblée sur le site est « quel monde voulons-nous pour demain? » : etatsgenerauxdelabioethique.fr.
Plutôt que « du monde », occupons-nous de l’Homme et exprimons ce que nous souhaitons pour l’Homme, du début de la vie à la fin de la vie. Il est probable que nous n’aurons pas d’idée sur TOUS les sujets, ce n’est pas ce qui compte. Ce qui compte, c’est de contribuer et participer à l’élaboration de cette vision de l’Homme demain, prendre conscience des modifications scientifiques qui bousculent et déstabilisent nos repères construits par rapport à la Nature.
En allant sur la page d’accueil, et en descendant sur la page, vous trouverez par thème, le nombre de contributions, de votes et de participants. Jusque là, c’est transparent!
9 thèmes :
- cellules souches et recherche sur l’embryon
- examens génétiques et médecine génomique
- dons et transplantations d’organes
- neurosciences
- données de santé
- intelligence artificielle et robotisation
- santé et environnement
- procréation et société
- prise en charge de la fin de vie
Prenez le temps de vous « promener sur le site » pour comprendre son fonctionnement et préparer ce que vous souhaitez dire après avoir créé votre compte et un pseudo.
Vous pouvez faire trois choses : contribuer en apportant une proposition, voter pour une proposition, compléter une proposition.
Deux bonnes nouvelles doivent nous encourager à participer :
- La CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Homme) a jugé irrecevable une procédure dans laquelle deux femmes, mariées civilement, réclamaient un droit à l’enfant sans père. Lire l’article sur le site de ECLJ.
- La cour administrative d’appel de Nantes a refusé la nationalité française à un demandeur qui avait eu recours à la GPA dans son pays d’origine. Lire l’article.
Alors, vacances ou pas, prenons le temps de participer et osons dire ce qui, à nos yeux, est important pour l’Homme.