Ainsi ne va plus la Vie !

La Vie ne va plus comme avant. De son tout début à son extrême fin, la Vie va mal.

Dès le début de son existence, la Vie nouvelle est pesée, jugée. Elle ne fait pas toujours le poids face à une autre vie qui lui est préférée. Dans ce cas, la vie nouvelle est alors éliminée de préférence à cette autre vie, déjà là.

Ensuite, la Vie grandit dans l’âge de l’innocence, et vient la période des apprentissages qui doivent la conduire vers l’autonomie, la réflexion, la connaissance de soi. A ce moment-là, certains veulent lui faire peur, la flétrir, la condamner, la déstabiliser, la déconstruire au lieu de l’aider à grandir et à se construire en lui donnant des appuis indispensables à sa croissance. L’Etat s’y emploie avec force, et ajoute à la liste des savoirs fondamentaux « lire, écrire et compter », « douter », douter de la Vie, douter de ce que l’on est, douter de son apparence, douter de la confiance, douter de tout, …

Très tôt, trop tôt, la Vie peut rencontrer des démons qui l’entrainent vers des chemins compliqués, douloureux, sans issue. Le porno s’insinue partout, dans les images, sur les écrans, et vient détruire la pudeur dans la fleur de l’âge de l’enfance. La peur de ne pas être au niveau, comme les autres, ramène l’enfant à l’être-objet. Que de dégâts dont on ne mesure pas les conséquences.

Ce qui avant était secret, intime, c’est-à-dire « au dedans » est aujourd’hui, pour tous, exposé au grand jour, mis sur la place publique. Le sexe pour tous ! On n’est plus jugé que par son sexe et l’usage qu’on en fait ! Quel infâme jugement qui ignore tout de l’individu de son âme, de son coeur, de ses doutes, de ses espérances, de ce qu’il est intimement, au fond de lui, ce à quoi il aspire.

Cet étalage va jusqu’à faire imaginer aux jeunes qu’ils ne sont pas nés comme il convient et qu’ils peuvent changer leur état de naissance. Et l’on en vient à séparer le sexe, le genre, la biologie, la nature. Plus de repères. Même les parents, premiers éducateurs de leurs enfants, sont mis à l’écart des décisions prises par leurs enfants mineurs avec le soutien d’institutions. Tout est sécable, changeable, interchangeable mais devient irréparable. Corps mutilés, esprit perturbés et malades qui auront besoin d’assistanat médical et psy toute leur vie !

Par ailleurs, la Vie est devenue un produit de grande consommation. On s’achète la vie. On se commande un bébé, fait par d’autres. On ne s’interroge pas sur sa Vie à lui, ni d’où il vient, il suffit qu’il réponde au plaisir d’avoir. « Qui a transmis la Vie ? » sera bientôt une question obsolète.

Paradoxalement, d’autres disent ne plus vouloir transmettre la Vie. Pourquoi donner la Vie quand tout est si instable et qu’on ne voit pas où aller ni pourquoi y aller ? Heureusement que dans les temps qui nous ont précédé, la Vie avait tant de force qu’elle prenait le pas sur la misère, sur la pauvreté, sur la guerre. Qu’avons-nous fait de la flamme de la Vie ?

A cela vient s’ajouter la tristesse de la Vie de la planète qu’on dit malade à cause de l’homme et de ses mauvais comportements. On veut protéger la planète et ses animaux, mais que fait-on pour l’homme ? Est-ce vraiment l’homme qui est responsable des modifications climatiques ? Lui qui dans la durée de la vie de la terre ne dure pas plus que quelques instants.

Enfin, la Vie arrive à son terme. Et plutôt que de la laisser s’éteindre doucement, paisiblement, comme la flamme d’une bougie, on veut pouvoir décider de tuer la Vie, pour en finir plus vite parce que c’est insupportable d’attendre et que l’on veut décider de tout dans cette Vie, du début à la fin. Fini l’accompagnement, la main tenue, les mots apaisants et apaisés, le partage du temps avant l’Eternité. On veut pouvoir tuer la Vie.

Que de violences subit la Vie, tout au long de sa vie ! Réveillons-nous ! Nous avons reçu le don de la vie, qu’en faisons-nous ? La vie est belle, certes difficile, parfois très difficile, parfois dès son commencement, mais on ne peut s’empêcher de la voir belle. D’où vient-elle cette vie si fragile, et où va-t-elle à la fin ? Du corps, de l’âme et de l’esprit, que reste-t-il de la Vie ?

Retrouvons l’Espérance, soutenons les jeunes qui freinent l’élan de vie qu’ils portent en eux car la société est devenue mortifère à tous les âges de la vie. Ce n’est pas à coup de politique familiale que les jeunes fonderont leurs familles, c’est parce qu’ils seront encouragés par la société tout entière, qu’ils retrouveront la confiance en la Vie, qu’ils combattront la peur de l’engagement et lui découvriront un vrai souffle porteur d’Espérance, de grandeur, de courage.

Tordons le cou aux idées mortelles de la génération woke, à la peur, à ce nouveau récit officiel totalitaire qui promeut la mort. La vie humaine est un don. Donner la Vie ! Y pense-t-on vraiment ? La fécondité de la société passe par la fécondité de l’humanité toute entière, elle est collective, elle passe par la joie, et la confiance. Apprendre à aimer reste encore le meilleur moyen d’arriver à retrouver la joie de vivre et redonner vie à la Vie !

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