Bien que les cours de philosophie soient pour beaucoup un souvenir lointain, il n’est pas interdit de réfléchir aux questions fondamentales de la vie. Qui suis-je ? Pourquoi ici plutôt que là ? Qu’est-ce que le bien ? Qu’est-ce que le mal ? … Investissez 3,90 euros, si vous ne l’avez déjà fait, dans le tract de Sylviane Agacinski « L’homme désincarné, du corps charnel au corps fabriqué » paru en juin 2019.
L’avancée aux forceps de l’opinion publique en faveur d’une humanité inhumaine devrait en effet nous interpeller.
Le projet de loi sur la bioéthique est en discussion depuis hier à l’assemblée nationale. La loi doit-elle répondre à des désirs : d’enfants, d’argent, d’exploitation, de nouveau marché, de domination de l’homme sur l’homme ? La loi ne devrait-elle pas être faite pour ne pas aller dans le sens du vent, ni satisfaire quelques lobbies aux intérêts financiers à peine dissimulés, mais protéger les droits fondamentaux reconnus à tout être humain ?
On se bat pour protéger la terre, sa faune, sa flore, les fonds marins, les grosses bêtes et les petites bêtes, son climat, on veut manger bio, sain, et surtout pas des céréales OGM (génétiquement modifiées), on veut vivre écolo, … , mais que fait-on pour l’homme ?
Dans ce projet de loi, les règles encadrant la recherche sur l’embryon seront allégées, la création de chimères sera autorisée, la marchandisation ou plutôt le commerce du corps arrivera à pas de velours pour rendre service, moyennant finances probablement, à ceux qui ont besoin de gamètes (ndlr : gamètes = la moitié d’une vie, la moitié d’un patrimoine génétique, la moitié de l’histoire d’une personne, la moitié d’un arbre généalogique). Derrière la PMA pour toutes les femmes se cache un détournement des traitements pour raison médicale, une discrimination pour les enfants délibérément privés de père, une marginalisation du rôle du père, … La GPA, au motif de l’égalitarisme forcené, sera dans la foulée réclamée puis certainement autorisée.
Mais que fait-on pour l’homme ? Veut-on lui donner les moyens de se protéger et surtout de se protéger de lui-même et de ses désirs les plus fous : l’homme fabriquant l’homme ! Entendre Jean-Louis Touraine dire à l’Assemblée Nationale aujourd’hui « Il n’y a pas de droit de l’enfant à avoir un père » est juste inacceptable. Où sont les garde-fous ?
Prenez 20 minutes pour connaître tous les enjeux de ce projet de loi, sur le site d’Alliance Vita.
Vous comprendrez alors que si le projet de loi répond à « Vos désirs sont des ordres ! », il faut en réalité comprendre « Vos désirs sont désordre ! » Désordre pour l’humanité toute entière.