A l’idée du don sont souvent accolées la gratuité et la générosité. Celui qui donne, donne gratuitement et ne ​cherche pas à recevoir quelque chose en échange. ​Simpliste direz-vous?​

Un article sur un CHU (Centres Hospitaliers Universitaires) a​ attiré mon attention sur la question du don.​ Plusieurs CHU ont fait campagne durant le mois de novembre pour recruter de nouveaux donneurs de gamètes.​ Lire l’article.

L’altruisme concernant ces dons de ​gamètes (spermatozoïdes et ovocytes) est présenté comme le moteur essentiel​ du don, voir www.dondespermatozoides.fr.

Mais c’est oublier un peu vite, qu’un spermatozoïde ou un ovocyte, c’est la moitié d’une vie. Ce n’est ni une greffe, ni le remplacement d’un organe déficient, ni l’outil de réparation d’un organe comme dans le cas de dons d’organes et de tissus. Faire un don de gamète, c​’est donner la moitié d’une vie et tout son patrimoine génétique. 50% d’un enfant ! J’ai beaucoup de mal à concevoir qu’on puisse donner à tout vent ce qui est intrinsèque à soi-même, un enfant dont le patrimoine génétique viendra pour moitié du « donneur généreux » mais inconnu.

Ces dons vont permettre la PMA (Procréation Médicalement Assistée) et la GPA (Gestation Pour Autrui). ​Je vous suggère deux articles et deux videos :

• Le premier article fait état de la souffrance de celui qui ne sait pas d’où il vient.
• Le second article concerne un don d’embryon.
• Si vous avez 19 minutes, écoutez cette enquête ​de la Manif pour Tous en Thaïlande. 
  
• Si vous avez 90 minutes, un reportage d’Arte sur les bébés sur mesure permet de prendre la mesure des enjeux financiers.

​Le​ débat sur ces questions aura lieu en 2018. Informons-nous pour pouvoir ​y ​participer.​