Comme promis voici les réponses aux questions posées :
GPSO, ressource de la ville ? Comment pouvez-vous écrire que GPSO est une recette de fonctionnement pour la ville ?
Il était une fois, …, en réalité il faut remonter le temps avant l’ère des intercommunalités. En ce temps là, la commune percevait TOUTES les taxes des particuliers comme des entreprises. Quand la CAVDS (communauté d’agglomération du Val de Seine = Boulogne-Billancourt + Sèvres) a été créée, des compétences ont été transférées des villes à la CAVDS, autrement dit, des dépenses (voirie, espaces verts pour faire court). Des recettes propres de la ville ont alors été transférées à la CAVDS pour lui permettre de payer ces dépenses. Et c’est donc la TOTALITE de la taxe professionnelle qui a été transférée à la CAVDS. Mais comme les recettes transférées étaient bien supérieures aux dépenses transférées, une « soulte » a été déterminée, et chaque année cette soulte est reversée aux villes. C’est ce montant qui s’appelle l’AC : Attribution de Compensation.
Depuis, la CAVDS a fusionné avec Arc de Seine. Elles sont devenues GPSO (Grand Paris Seine Ouest = Boulogne-Billancourt + Sèvres + Meudon + Chaville + Issy les Moulineaux + Ville d’Avray +Vanves), et depuis la taxe professionnelle a été supprimée, etc … Voir mail du 30 mai 2013
PS : et d’après vous , QUI, en 2005, a créé la CAVDS, première intercommunalité? Vous avez la réponse ? Alors pourquoi s’émouvoir aujourd’hui du principe de l’intercommunalité, d’ailleurs rendue OBLIGATOIRE par l’Etat…
Les associations, pourquoi les aider ?
Beaucoup d’associations attendent un coup de pouce de la ville, parfois un petit mais quelquefois un gros. Pourquoi? Parce que facturer au juste prix les prestations des associations n’est pas possible sans reporter sur les cotisations des coûts importants (embauche d’un salarié par exemple, ou loyer d’un local). Si les charges sociales, ou les charges tout court, n’étaient pas ce qu’elles sont, beaucoup d’associations pourraient s’en sortir seules ou à moindre aide de la ville. Beaucoup d’associations fonctionnent donc avec une subvention qui permet d’offrir des services et/ou améliore leur quotidien et donc la qualité de leurs prestations. N’oublions pas que la richesse des associations, c’est le bénévolat, forme haute de l’altruisme.
Et la SAEM, vous n’en parlez pas ? Sa dette va-t-elle peser sur la ville ?
Fin 2012, la SAEM a levé un emprunt de 110 M€ auprès de plusieurs établissements financiers. Cet emprunt est garanti par la ville de Boulogne-Billancourt à hauteur de 42 M€ et par le conseil général à hauteur de 30 M€. La situation de trésorerie de la SAEM était positive à fin 2012, idem à fin 2013, élément remarqué par Standard and Poor’s.
Cet aménagement de plus de 55 hectares sur les 618 de la ville ne peut se comprendre que dans la durée. Connaissez-vous des aménageurs qui n’aient pas besoin à un moment ou un autre de financement? L’erreur initiale a été de faire croire qu’il n’y aurait pas de décalage de trésorerie entre la vente des droits à construire encaissés par la SAEM et les frais de construction payés par la SAEM. Rappelez-vous : l’aménagement de l’île Seguin a déjà couté plus de 160 millions €, sans recettes sur l’île pour l’instant.
Mais il faut revenir à la source de cette explication : Normalement, le vendeur d’un terrain contribue au financement de l’aménagement qui fait que son terrain vaut plus cher. Ici, Renault a vu le prix de ses terrains multipliés comme des petits pains, par le pouvoir de signature du maire de l’époque sans que soit négociée aucune participation financière. Un cas d’espèce.
Votre budget prévisionnel, en avez-vous une idée?
Oui bien sûr. Pour ce qui est de nos ressources classiques, cela est clair : stabilité.
Pour les ressources en provenances de l’Etat, la règle du jeu n’est pas connue, difficile de prévoir les conséquences. Sans compter l’arrivée de la Métropole du Grand Paris, qui est une asbsurdité inouïe, mais que le Conseil Constitutionel a validée. Retour à la case départ, début des années 60 du millénaire précédent, quand la centralisation était à son apogée d’incompétence et d’inefficacité.
En ce qui concerne les dépenses, poursuite de la maîtrise par tous les moyens. Le budget sera d’ailleurs présenté au conseil municipal mercredi prochain.
Quels investissements avez-vous prévus?
Le plus important des investissements de la prochaine mandature sera la question « sport » avec le réaménagement complet du stade Le Gallo, prévu pour 35 millions d’€. L’opposition critique en disant que le niveau d’investissement n’a jamais été aussi bas, ce qui est faux, voir tableau. Mais surtout, nous n’avons pas eu de projet pharaonique, simplement des quantités infinies de petits investissements pour répondre aux besoins quotidiens des boulonnais, dans les écoles, les centres de loisirs, l’hôtel de ville, les clubs seniors, …
entre 20 et 30 millions € tout de même chaque année.
Que sont les budgets annexes?
Il y en a 5. Ils ont été créés pour suivre les « grosses » opérations. Il y a donc Aménagement Billancourt-Ile Seguin; Piscine-Patinoire; TOP Théatre de l’Ouest Parisien; Locations Immobilières; Publications.