Vous avez été quelques uns à me répondre suite à cet article et parfois vivement ! Surtout à propos des sujets de propreté. Aussi, voici une réponse collective sur cette thématique dont vous pourrez tous profiter !
Vient en tête :
La verbalisation des propriétaires de chiens. Il faut savoir que la municipalité y est favorable et l’a mise en place. Ayez tout de même en tête la difficulté de l’exercice, qui montre les limites de l’action et de son efficience : il faut sortir aux bonnes heures, tôt le matin ou après le film du soir. Cela n’est possible qu’en flagrant délit. La nuit, dans le noir c’est encore plus difficile. Et c’est souvent le matin que l’on rencontre un trottoir souillé. Par ailleurs le Président du Tribunal s’était refusé à procéder à l’assermentation des inspecteurs de propreté de GPSO. Mais cette fois, l’accord a été obtenu. Longue bataille administrative. Les policiers municipaux peuvent verbaliser, mais ils sont tout de même plutôt appelés à d’autres taches plus utiles, ne croyez-vous pas? Pendant 3 mois nous avons travaillé avec un maître chien en allant à la rencontre des maîtres le soir. Les inspecteurs de propreté ont suivi une formation et de nouveaux horaires de travail ont été mis en place. Voilà pour les actions brièvement résumées.
Enfin, j’ai participé hier à la première journée européenne sur la propreté.
J’ai entendu des témoignages du Pays de Galles, de Londres, de Bruxelles, des Pays Bas, de Berlin. Le constat est le même pour tous. Le comportement humain constant… c’est d’un côté rassurant et de l’autre terriblement décevant.
Je prépare une synthèse sur ce sujet fort intéressant au demeurant.
Viennent ensuite :
Les dépôts sauvages, que l’on peut aussi qualifier de dépôts « clandestins ». Nous avons mis en place des caméras de vidéoprotection toutes sur des axes stratégiques, certaines à destination de lieux dédiés aux dépots clandestins. Ainsi, l’une d’entre elles, particulièrement bien placée, nous permet-elle régulièrement de prendre en flagrant délit des entrepreneurs ou particuliers qui viennent déverser leurs gravats, ordures… Pour l’anecdote, a été pris en flagrant délit une personne qui ne cessait d’appeler en disant que sa rue était sale, et pour cause, c’était lui qui la salissait, les vidéos l’ont prouvé! A qui faire confiance ?
La qualité des aménagements récemment réalisés et la priorité laissée aux piétons : la ville dans sa position d’aménageur d’espace public se trouve confrontée à la recherche permanente d’un équilibre extrêmement délicat. Piétons, cyclistes, automobilistes, fragiles sur nos deux jambes ou au contraire joggeurs, en fauteuil, en poussette… Nous sommes tour à tour les uns ou les autres. A développer plus longuement aussi si cela vous intéresse.
Le signalement d’une fouille (trou non réfectionné). Nous sommes à l’affût de ces nuisances permanentes causées par des concessionnaires erdf, grdf, les réseaux câblés, France Telecom, Numericable… qui laissent des trous pleins de sable ou de ciment mais sans asphalte, en trottoir ou en chaussée.
La difficulté d’obtenir de GPSO une réponse et un délai respecté (transmis à GPSO).
Un arbre mort (signalé à GPSO).