- Pâques, et lundi de Pâques, mars ou avril
- Ascension, toujours un jeudi et généralement en mai
- Pentecôte et lundi de Pentecôte, 10 jours après l’Ascension, mai ou juin
- Assomption, 15 Août,
- Toussaint, 1er novembre
- Noël, 25 décembre
- 1er janvier, commencement de l’année nouvelle
- 1er mai, fête du travail, depuis 1947
- 8 mai, fin de la deuxième guerre mondiale, 8 mai 1945
- 14 juillet, fête nationale, 14 juillet 1789
- 11 novembre, fin de la première guerre mondiale, 11 novembre 1918
Le 14 février dernier, dans le cadre de l’examen de la loi Macron, les Députés socialistes ont adopté un amendement autorisant le remplacement, dans les départements d’outre-mer, de certains jours fériés inspirés de fêtes chrétiennes par des « jours fériés locaux » plus adaptés « aux contextes culturels et historiques particuliers en Outre Mer ». Avec cette mesure, la fin du Ramadan pourrait devenir fériée dans les DOM et à l’inverse, le jour de Noël pourrait ne plus être chômé.
Nous dénonçons le double discours de la gauche qui le lundi annonce en grand pompe un plan de bataille pour le civisme, et le mardi cède au communautarisme.
Car s’attaquer au calendrier français, c’est fragiliser encore un peu plus l’unité française. Nos fêtes et les jours fériés qui l’accompagnent sont des éléments essentiels de notre histoire et de notre patrimoine communs. Dire cela, ce n’est pas afficher une préférence confessionnelle mais souligner une réalité culturelle.
Comment rassembler les Français si chaque communauté exige son calendrier et revendique son identité ? Faudra-t-il proposer des vacances à la carte dans les écoles en fonction de l’appartenance confessionnelle ou culturelle des élèves et de leurs familles ?
Créer des congés communautaires, c’est mettre en congé la République.
En tant qu’élus de la Nation, Présidents de Départements, nous refusons cette dérive communautariste et nous appelons à un sursaut civique des Français pour y mettre un terme. C’est la raison pour laquelle nous lançons cette pétition en ligne pour demander la suppression de cet amendement.
Bruno Retailleau,
Sénateur et Président du Conseil général de Vendée
Eric Ciotti,
Député et Président du Conseil général des Alpes-Mairitimes